Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

les colosses nus (rajouts)

Ma liberté

Au diable la raison ! Plein feux sur la jeunesse ! Cap sur la liberté ! Droit devant sur mes Dieux ! Adieu ! Pays natal…Bonjour à toi, Ivresse, J’ai du vent plein le cœur et du sel plein les yeux ; Et le vin galopant, et ce vin désirable Qui s’engouffre...

Lire la suite

Le bois jauni

C’est de retour d’un meurtre agréable et sans cri -Un simple étranglement sensuel et plein d’âme, Que, coupant par le bois, le sombre bois jauni, L’assassin trébucha sur un morceau de femme. Il devait être alors le milieu de la nuit Tandis que la petite...

Lire la suite

Diable

Sa beauté, non messieurs, je ne puis en parler, Elle est Autre que tout, Autre que raisonnable ; La savoir vous serez aussi insupportable Qu’un soleil dans les yeux en plein mois de juillet. Sa beauté, chers terriens, agenouille les cieux, C’est la mort...

Lire la suite

Sous les draps

Ô morne joie ! Cœur long ! Ô bonheur assassin ! Vous m’aimez, pleurez-en, la peine est bienheureuse. Je compatie d’amour. Prenez ma main pierreuse, Serrez là librement, vautrée sur votre sein, Sur votre sein plus lourd que l’est ce jour marin, Et reposez...

Lire la suite

Ma liberté

Au diable la raison ! Pleins feux sur la jeunesse ! Cap sur la liberté ! Droit devant sur mes Dieux ! Adieu ! Pays natal…Bonjour à toi, Ivresse, J’ai du vent plein le cœur et du sel plein les yeux ; Et le vin galopant, et ce vin désirable Qui s’engouffre...

Lire la suite

Drame sous la semelle

J’ai croisé par hasard Dame la merde chaude Qui me collant m’a dit : « Allons à l’opéra », Avant de rajouter, complètement gaga : « Cela fait bien des pas que l’idée me taraude. » J’avais beau tout tenter pour me défaire d’elle, Lui frottant dans l’oreille...

Lire la suite

L'astrodor

L'ASTRODOR L'été bonjour, Midi, lavande, et l'Astrodor. Comprends-tu ce désir qui me souffle : « Provence... » Ainsi qu'un doux baiser dans mon oreille, et danse, Danse entre les grillons du vaste thermidor. L'été bonjour : Flamants, Camargues, et taureaux,...

Lire la suite

Le poème perdu

LE POEME PERDU Tard dans mon cœur, tard sur la ville, Il m'est soudain réapparu -Qui ? Le poème, ô l'ingénu, Cet imbécile ! Et les sanglots qui l'ont suivis Si noirs et froids que les ennuis Jamais n'ont crié tant famine Sur la vermine. Le mal, ce soir,...

Lire la suite

Trou de balle

TROU DE BALLE Je te quitte au matin, tu dormiras encore, Mais ne sois pas si morne en lisant ce billet, Je serai loin, heureux comme nu dans la flore, Heureux d'aller enfin combattre et respirer. Je m'en vais, mon épouse, au péril de ma vie, Joindre le...

Lire la suite

Le parfum de miasme

LE PARFUM DE MIASME Dès notre union levée, debout jusqu' la canne Et jusqu'au dernier jour tu m'as cassé les pieds, Et voilà qu'à présent tu me brises le crâne; Même au fond du caveau je n'aurai donc la paix ! Cela fait si longtemps que tu me décomposes...

Lire la suite

1 2 > >>