Top articles
-
A propos de ma prosodie.
Réponse à Pierre Carré de "Poesieland" A propos du théâtre "Léopoldo Brown" - 10 décembre 2010 Que mes vers ne soient pas complètement classiques est effectivement une volonté de ma part, dans la pièce "Léopoldo Brown" comme dans ma poésie, la force ne...
-
Nouveau design pour le blog et le site officiel
En vue de la sortie prochaine de l'intégralité du livre "Les Colosses Nus" le blog ainsi que le site officiel font peaux neuves. Vous y trouverez la mise à jour de sa biographie et ainsi que quelques explications sur le pourquoi Le Lutin de Paname arrête...
-
Pour une valse
POUR UNE VALSE Je vous désire tant Et je n'y puis grand chose Car je ne sais la cause Qui s'ose ouvertement, Mais il semble pourtant Que votre ardeur propose Plus qu'une seule rose Juste en la contemplant ; Et c'est en l'occurrence, Loin d'être d'importance,...
-
Le porteur de lumière
L'on me nomme univers et l'on me dit obscur Mais qui vient vers moi rencontre mes étoiles, Et qui m'envoie ses yeux comme on hisse des voiles Connaitra du passé les rêves du futur. Je sais la terre une île, infantile et enceinte, Guettant à l'horizon...
-
La calvissonade
Hommage au village de Calvisson, commune du département du Gard proche de Nîmes, ville qui a beaucoup inspiré Ghislain Hammer entre 2006 et 2009. Chanson composée en 2007 que vous retrouverez sur le site non-officiel de la ville. LA CALVISSONADE Dans...
-
L'astrodor
L'ASTRODOR L'été bonjour, Midi, lavande, et l'Astrodor. Comprends-tu ce désir qui me souffle : « Provence... » Ainsi qu'un doux baiser dans mon oreille, et danse, Danse entre les grillons du vaste thermidor. L'été bonjour : Flamants, Camargues, et taureaux,...
-
Sous les draps
Ô morne joie ! Cœur long ! Ô bonheur assassin ! Vous m’aimez, pleurez-en, la peine est bienheureuse. Je compatie d’amour. Prenez ma main pierreuse, Serrez là librement, vautrée sur votre sein, Sur votre sein plus lourd que l’est ce jour marin, Et reposez...
-
Amok
J’écris sur la rivière et s’en va le poème Sous les chaudes amoks* et la menace d’or D’un ciel de fin d’été; s’en va l’être que j’aime, Descend le long du cours, et s’éloigne là-bas, Derrière une forêt qui ne s’ouvrira pas. Un pleur sur le genou, je m’assois...
-
L'autre espèce (Théâtre)
L’AUTRE ESPECE 1 Salon de Belline BELLINE. (Autoritaire) Boniche ! BONICHE. Tout de suite Madame. BELLINE. Pas tout de suite, sur le champ, instantanément ! BONICHE. Excusez-moi de mettre autant de temps, mais j’étais tout de même de l’autre côté de la...
-
La confession des diables
Assis au premier rang, les diables silencieux Avaient tous retirés leurs cornes respectives, Et tous étaient présents, tous hormis l’un d’entre eux Prié par l’assemblée d’assécher ses salives. Ils plaisaient au missel déposés sur leur banc Que chacun...
-
Le Bouddha président !
Quand la philosophie fait trembler l'évangile Et la sourate, les Védas et la Torah, C'est qu'il n'est plus très loin l'amour du gros Bouddha, Et son amour déjà fait peur au plus habile. Quel homme sur terre pourrait armer sa langue Et frapper violemment...
-
Proses poétiques
L’AVIATION MILITAIRE Je regardais l’aviation militaire bombarder son sourire, et je criais comme une guerre, comme un empire détrôné, je crachais le diable de mon corps, de mes veines bleues explosées devant le fort de ses yeux. Un hiver rouge coulait,...
-
Le bois jauni
C'est de retour d'un meurtre agréable et sans cri -Un simple étranglement sensuel et plein d'âme, Que, coupant par le bois, le sombre bois jauni, L'assassin trébucha sur un morceau de femme. Il devait être alors le milieu de la nuit Tandis que la petite...
-
Ma liberté
Au diable la raison ! Pleins feux sur la jeunesse ! Cap sur la liberté ! Droit devant sur mes Dieux ! Adieu ! Pays natal…Bonjour à toi, Ivresse, J’ai du vent plein le cœur et du sel plein les yeux ; Et le vin galopant, et ce vin désirable Qui s’engouffre...
-
Lux in rosae
LUX IN ROSAE Sur quelque territoire, ou terrestre ou marin, De l'équateur : Le cri, au silence des pôles, Jamais je n'ai connu dans le monde chemin Plus souple ni soleil plus doux sur mes épaules. Je vais l'enseignement et sens étrangement Que ce sentier...
-
Prière à l'Ourse
Que donnez-moi l’Amour, mais sans les engueulades ! Ce qui bien sûr paraît de prime abord rêveur ; Donnez-moi du plaisir, que sonnez-moi le cœur, J’en connais des horreurs qui toujours me dégradent. Que donnez-moi le Vrai, la douceur et le glaive ! La...
-
La femme des Deux Magots
La femme se tenait devant Les Deux Magots, Un trois-quarts sur le dos, un bonnet bleu-marine, Elle perdait au vent des éclats de sanglots. Un recueil dans les mains croisées sur la poitrine : Des poèmes d’amour qu’elle prit pour son corps, Sous des yeux...
-
Diable
Sa beauté, non messieurs, je ne puis en parler, Elle est Autre que tout, Autre que raisonnable ; La savoir vous serez aussi insupportable Qu’un soleil dans les yeux en plein mois de juillet. Sa beauté, chers terriens, agenouille les cieux, C’est la mort...
-
Les derniers sacrements
Souvent j'ai contemplé les étoiles sans nombre dans les nuits pesantes où le rêve me fuit, comme enseveli par le silence maudit Du verre vide qui semble perdre son ombre... les charmes envieux de ma douce solitude y cueillent des visions de folie et de...
-
Les soldats-plumes
A notre beauté, à notre force, à notre littérature, à la culture en général. Texte à Monsieur le Ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Nous sommes moins nombreux mais nous sommes de Lettres, Et nous silencerons l'ennemi, croyez-moi; A vos plumes,...
-
A une femme aperçue
Ô bien qu’elle m’échappe Cet être me retient, Et chaque soir qui vient Où je l’entends qui frappe S’ouvre comme une trappe Sur les astres profonds. Et je prie par millions Que sa Beauté m’attrape ; Et qu’en le grand hasard De la vie son regard Me refasse...
-
Le souffle
Jamais, m’entendez-vous - ô beauté navigante ! Je ne perdrai l’espoir d’un jour vous retrouver ; J’irai bleu, j’irai noir, l’âme folle et chantante, J’irai la vie durant, les océans : J’irai ! Partout, en toute mer, éteinte ou bien démente, Plus loin...
-
Drame sous la semelle
J’ai croisé par hasard Dame la merde chaude Qui me collant m’a dit : « Allons à l’opéra », Avant de rajouter, complètement gaga : « Cela fait bien des pas que l’idée me taraude. » J’avais beau tout tenter pour me défaire d’elle, Lui frottant dans l’oreille...
-
Le bois jauni
C’est de retour d’un meurtre agréable et sans cri -Un simple étranglement sensuel et plein d’âme, Que, coupant par le bois, le sombre bois jauni, L’assassin trébucha sur un morceau de femme. Il devait être alors le milieu de la nuit Tandis que la petite...
-
Le parfum de miasme
LE PARFUM DE MIASME Dès notre union levée, debout jusqu' la canne Et jusqu'au dernier jour tu m'as cassé les pieds, Et voilà qu'à présent tu me brises le crâne; Même au fond du caveau je n'aurai donc la paix ! Cela fait si longtemps que tu me décomposes...