Les derniers sacrements

Publié le par école Anatole France

 

              

Souvent j'ai contemplé les étoiles sans nombre

dans les nuits pesantes où le rêve me fuit,

comme enseveli par le silence maudit

Du verre vide qui semble perdre son ombre...

 

les charmes envieux de ma douce solitude

y cueillent des visions de folie et de mort ;

le passé, l'avenir, toujours et sans remords

ne montrent que du mal comme à leur habitude.

 

les hommes sont bêtes, la nature en a honte,

Le vin m'accompagne et ne coule que le temps

sur mon visage que froisse parfois le vent.

 

Ce monde est cimenté de blocs de sang en fonte

et bientôt un déluge enfin viendra mourir,

comme un vin renversé près d'une ombre à bénir...

 

 

Publié dans Le souffle

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J
<br /> poème sombre mais sublime! C'est vraiment magnifique.<br /> <br /> <br />
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